Thème

Dieu, Doctrine

Auteurs

M-A. Brun

Lieu

Genéve

Date

Non précisée

Quels sont les attributs éthiques de Dieu?

Les attributs éthiques

– la bonté de Dieu:
Sur le rivage de la mer Rouge, Israël délivré d’Égypte chante à l’Éternel un cantique de louange. Et
nous y entendons : « Tu as conduit par ta bonté ce peuple que tu as racheté » (Ex.15.13). L’Éternel
avait vu la misère de son peuple, avait été ému de compassion envers lui et était « descendu pour le
délivrer » (Ex.3.8). Sa bonté s’était manifestée par les jugements sur les oppresseurs, puis par cette
extraordinaire délivrance lors de la traversée de la mer Rouge. Mais ce n’était qu’un
commencement. Trois mois plus tard, le peuple est rassemblé au pied de la montagne de Sinaï
(Ex.19.1). Les soins de Dieu envers son peuple ont été fidèles, en dépit de ses murmures et de ses
contestations. Les cieux ont fait pleuvoir la manne qui nourrit, le rocher frappé a donné l’eau qui
désaltère. Et maintenant Dieu attire l’attention de son peuple sur ce qu’il a fait pour eux : « Vous
avez vu ce que j’ai fait à l’Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d’aigle, et vous ai
amenés à moi » (v.4).

– La sainteté de Dieu:
Enfin, dans cet épisode du buisson ardent, Dieu, alors qu’il parle, exprime une réalité éthique et
morale. Dieu annonce son plan de rédemption dans lequel il désire exercer sa justice à la fois en
jugeant les oppresseurs d’Israël mais aussi en lui offrant la grâce de la terre promise. Ceci souligne
la troisième réalité qui définit la « sainteté » de Dieu : sa singularité éthique. En effet, Dieu est le
Créateur de l’univers, il est ainsi l’ultime référence de la réalité. Il est alors la référence même de la
vérité (la vérité se voulant être la juste et authentique expression de la réalité). Le Dieu qui est trois
fois saint et dont la gloire remplit l’univers est ainsi lui-même la référence du bien et du mal. Une
action « juste » est alors une action dans laquelle nous acquiesçons sa gloire au travers de ce que
nous disons, pensons et faisons. Et une action « mauvaise » est une action dans laquelle nous
rejetons sa gloire et préférons le mensonge d’une vie centrée sur la créature et la création (Rom.1 &
2). Nous pouvons observer particulièrement cette singularité éthique de Dieu au travers de la
réaction du prophète Ésaïe vis-à-vis de la théophanie de Dieu en Es.6. Ainsi, la sainteté de Dieu
peut être articulée par ce triptyque de la singularité métaphysique, singularité épistémologique et
singularité éthique de Dieu.

– la justice de Dieu.
Nous avons la régénération de nos péchés par la mort du Seigneur Jésus Christ à la croix pour nous,
pour nos fautes, Lui c’est chargé de maladie nous étions pas digne de nous approchés de Dieu,
maintenant par sa mort la dette est réglé: Le Seigneur la exprimé en disant « c’est accomplis »
Jn.19.30. Par sa mort la justice de Dieu est accomplit la dette est donc payé; Par la mort du
Seigneur Jésus nous avons de nouveau axés auprès du Dieu et Père. Dans l’ancienne alliance le
peuple devais offrir un sacrifice pour l’expiation de ses péchés. Nous somme sous le grâce du
sacrifice du Seigneur.

2. Quels sont les attributs qui expriment la bonté de Dieu?

I. La bonté de Dieu envers ses créatures

On peut la définir comme « cette perfection qui incite Dieu à agir libéralement et avec bienveillance
envers toutes ses créatures ». C’est l’affection que le Créateur ressent à l’égard de ses créatures
sensibles. Le psalmiste la chante dans ces paroles bien connues: « L’Eternel est bon envers tous, et
ses compassions s’étendent sur toutes ses œuvres… Tous, avec espoir, tournent les yeux vers toi, c’est toi qui leur donnes leur nourriture en son temps. Tu ouvres ta main et tu rassasies à souhait
tout ce qui a vie. » (Ps.145.9, 15-16) Cet intérêt bienveillant de Dieu est révélé dans l’attention qu’il
porte au bien-être de ses créatures, bien-être convenant à leur nature. Cette bonté varie
naturellement en degrés, selon la capacité des objets à la recevoir. Et bien qu’elle ne soit pas
réservée aux croyants, ceux-ci sont les seuls à apprécier pleinement ses bénédictions qu’ils désirent
utiliser au service de leur Dieu. La Bible parle de cette bonté de Dieu à plusieurs reprises (Ps.36.6,
104.21; Mt.5.45, 6.26; Lc.6.36; Ac.14.17).

II. Comment l’amour et la justice sont-ils présents à la croix de Jésus-Christ?

L’amour de Dieu
Lorsque la bonté de Dieu s’exerce envers ses créatures rationnelles, elle revêt la forme la plus haute
de l’amour; elle peut même se différencier selon les objets sur lesquels elle s’exerce. En général, la
bonté de Dieu est distincte de l’amour que l’on peut définir comme « cette perfection par laquelle il
est éternellement mu vers l’auto-communication ». Si Dieu est absolument bon en lui-même, son
amour ne peut trouver de satisfaction complète que s’il s’exerce en faveur d’un objet doté de la
perfection absolue. Il aime ses créatures rationnelles pour l’amour de lui-même ou, en d’autres
termes, il s’aime lui-même en elles, ainsi que ses vertus, son œuvre et ses dons. Il ne retire pas
complètement son amour au pécheur, malgré son état actuel de péché, bien que le péché lui soit en
abomination. En effet, il reconnaît dans le pécheur le porteur de son image (Jn.3.16; Mt.5.44-45).
Simultanément, il aime les croyants d’un amour particulier, car ce sont ses enfants spirituels en
Christ. C’est à eux qu’il se communique au sens le plus riche du terme, dans toute la plénitude de sa
grâce et de sa miséricorde (Jn.16.27; Rm.5.8; 1Jn.3.1).

III. Quels sont ceux qui expriment l’équité de Dieu?

La patience de Dieu…
La patience de Dieu est encore un autre aspect de sa bonté ou de son amour. C’est « cet aspect de la
bonté ou de l’amour de Dieu en vertu duquel il supporte celui qui s’oppose à lui et le méchant en
dépit de leur désobéissance sans fin ». Dieu voit que, malgré ses exhortations et ses avertissements,
le pécheur s’obstine dans la voie du péché. Sa patience se révèle dans le fait qu’il repousse le
jugement que l’homme mérite. L’Écriture en parle en plusieurs textes (Ex.34.6; Ps.86.15; Rm.2.4,
9.22; 1P.3.20; 2P.3.15). Un terme synonyme, mais de connotation légèrement différente, est celui
de longanimité.

Bibliographie:
Diffèrent point d’articles la revue Reformé
Notes personnel rencontres d’études
Sources: Evangile21