Thème

Apologétique, Société

Auteurs

M-A. Brun

Lieu

Genéve

Date

01/05/2022

Quelles applications faire dans nos vies du principe annoncé dans Dan.3.16-18 ?

Dans ces trois versets, l’auteur nous révèle par soucis de rester soumis à l’enseignement des dix
commandements; Le quatrième commandement: « Tu ne t’inclineras point devant elles » Ex.20.5
Pour ne être infidèle à la loi Shadrac, Méshac & Abed-Nego ne s’abaisse pas devant la statue que le
roi Nebucadnetsar avait fait dresser pour être adorer. En cela ils restent fidèle à Dieu, qu’ils servent.
Le roi rempli de colère les condamne à être mise à mort dans la fournaise, qui à était chauffer sept
fois plus au point que cela tue les bureaux de Shadrac, Méshac & Abed-Nego.
L’application que cela peut
avoir dans nos vie c’est
l’encouragement à demeurer
ferme à notre Seigneur et
Sauveur aux jours mauvais et
les temps de la fin dans les
quels nous sommes
actuellement nous montre que
certains chrétiens dans le
monde sont persécutés pour
des raisons similaires:
Exemple: dans certains pays
où les dirigeants se considère
comme des dieux et imposent
une adoration de leurs
personnes (voir photo). Rien
de nouveau sous le soleil. Dans leur plaidoirie Shadrac, Méshac & Abed-Nego profite de l’occasion
de témoigner de la puissance de leur Dieu qui les délivrera de la fournaise à leur égard. A la suite de
ces versets, cela fait réalisé au roi Nebucadnetsar de voir avec stupeur que dans la fournaise il n’y a
plus trois hommes mais quatre et le quatrième est semblable à un fils de dieu. Le roi s’approchant
les appellent. Une fois ces dernier sortis, le roi est foyer de constaté que les trois n’ont pas étaient
touché par le feu et que leurs vêtements ne sentent même pas le feu et leurs liens ont était consumer
par le feu. La puissance de Dieu est révélé au roi: Il bénit le Dieu de Shadrac, Méshac, Abed-Nego
en qui ils avaient placés leur confiance.
Autres applications
– Une pleine dépendance à Dieu sur tout les aspects de notre vie. (Psa.16.1)
– La puissance de Dieu est au dessus de toute choses comme les éléments (le feu). (Psa.135.5)
– Que dans les difficultés les plus extrêmes Dieu est toujours là. (Psa.23.4)
« Ne crains en aucune manière les choses que tu vas souffrir. Voici, le diable va jeter quelques-uns
d’entre vous en prison, afin que vous soyez éprouvés: et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois
fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie. » Apo.2.10
Soyons encourager par ce récit car il nous permet de savoir que nous avons un Dieu qui est la dans
toutes les situations et qu’Il ne veut pas notre malheurs. Si nous restons confiant dans sa puissance il
agira et nous accompagnera pour passé les temps de persécutions, au quel plusieurs frères & soeurs
font face, encore aujourd’hui.

Les amis de Daniel peuvent avoir un parallèle avec des personnages du Nouveau Testament qui ont
étaient persécuté pour leur foi tel que les destinataires de la première lettre de Pierre.

Les trois Hébreux et leurs accusateurs: versets 8-15
Méshac, Shadrac & Abed-Nego son conscients de ce danger, et refusent de se soumettre à la
demande du roi. Dénoncer et accusés par des hommes chaldéens jaloux de leur position privilégiée
à la cour (v8), ils comparaissent finalement devant le roi (v13).
Perdant tout contrôle de soi, celui-ci manifeste par ses paroles un trait de caractère nouveau. Non

seulement, il avait abandonné le vrai Dieu pour s’adonner à l’idolâtrie, mais il se constituait lui-
même son propre dieu Hab.1.11. Cet orgueil insensé explique la parole de défi qu’il lance aux trois

Hébreux, restés fidèles à leur Dieu, mais apparemment livrés au pouvoir du roi: “Et qui est le Dieu
qui vous délivrera de ma main” (v15). Le conflit était porté maintenant entre le roi impie et Dieu
lui-même.
La réponse de Shadrac, Méshac et Abed-Nego: versets 16-18
La douceur et la dignité de la réponse de Shadrac, Méshac et Abed-Nego contrastent étrangement
avec la violence de l’attaque dont ils sont l’objet. Leur confiance entière en Dieu les conduit à ne
pas répondre au roi: “il n’est pas nécessaire que nous te répondions sur ce sujet”. Mais, pour autant,
la fournaise de feu ne leur sera pas épargnée. Toutefois, Dieu les en délivrera pour manifester sa
propre gloire.
A ce moment crucial de l’épreuve, les trois Hébreux manifestent une détermination et une décision
de cœur égale à celle de Daniel en face des mets délicats du roi (1.8). Il est beau de voir la même
énergie de la foi devant les séductions de l’adversaire (Daniel) ou devant sa violence meurtrière (les
trois Hébreux). La scène montre aussi la vraie position du croyant en face des autorités.
L’obéissance leur est due, jusqu’au moment où elles oppriment les consciences. La limite de
l’obéissance aux autorités est l’obéissance à Dieu.
Le récit de ce chapitre est d’un grand intérêt pour nous. Nous y trouvons la chute morale, de
l’autorité suprême confiée aux nations, l’aliénation du vrai Dieu qui caractérise celles-ci, mais aussi
la fidélité inébranlable des témoins conservés par la puissance divine pendant ces temps fâcheux.
L’usage que l’homme fait de la puissance que Dieu lui a mise entre les mains, mais aussi son
idolâtrie, son orgueil et sa haine contre les saints, ressortent, d’une manière frappante, de la scène
qui se déroule ici devant nous. Puissions-nous y puiser des instructions salutaires, soit quant au
caractère moral du monde que nous traversons, soit quant au chemin que nous avons à suivre et au
témoignage que nous sommes appelés à rendre au milieu de cette « génération tortue et perverse »
(Phil.2.15) qui est encore l’objet de la patience de Dieu.
Nous avons aussi, dans cette histoire, un tableau prophétique, nous présentant une illustration des
événements à venir et des caractères que le mal revêtira, lorsqu’il arrivera à sa consommation pour
être jugé par le Seigneur en son jour. Nous y voyons encore que Dieu ne se laisse jamais sans
témoignage, et qu’au milieu de la plus sombre apostasie, la foi brille de son plus vif éclat. Il en sera
ainsi lors de la grande tribulation de la fin et, comme il le fit en faveur de ses fidèles témoins à
Babylone, Dieu manifestera alors sa puissance et son amour en faveur du résidu pieux qui
maintiendra ses droits et refusera de participer à l’idolâtrie générale dont il sera entouré.
Par ce culte universel rendu à l’image qui symbolisait sa puissance et sa gloire, le roi Nébucadnetsar
voulait aussi lier les liens qui unissaient les peuples de son empire. Rien, en effet, n’exerce une plus

grande influence pour lier les hommes les uns aux autres qu’une divinité. Quand ce dernier n’est pas
Dieu, on peut être certain qu’il s’agit d’une manifestation quelconque de la puissance du diable qui,
sous une forme ou une autre, enchaîne les hommes sous son esclavage par des cérémonies qui
frappent leurs sens et satisfont leurs convoitises. On comprend combien, au milieu de toute
l’iniquité, le témoignage de Dieu, aussi faible qu’il soit, gêne l’ennemi, et avec quelle fureur il
cherche à le détruire. Il en sera ainsi dans cette terrible période qui s’écoulera entre la venue du
Seigneur pour ses saints et sa manifestation en gloire avec eux, comme le prouvent tant de passages
de la parole prophétique.
Déjà maintenant, nous voyons le diable à l’oeuvre pour “unir” les hommes dans la poursuite de buts
communs, dans le domaine religieux, moral, politique, tout en excluant Dieu de leur activité. Tous
ceux qui, par fidélité envers Lui se tiennent à l’écart de ces mouvements qui agitent la société, sont
l’objet du mépris et de la moquerie, si ce n’est de la persécution ouverte.
Shadrac, Méshac et Abed-Négo sont maintenant appelés à rendre raison de leur foi devant le roi. Ils
le font avec une confiance absolue en la fidélité et la puissance de Dieu (v16-17). Nébucadnetsar lui
avait jeté un défi en niant qu’il pût délivrer ses serviteurs de sa main (v15). Aussi Dieu se devait à
lui-même d’intervenir en puissance et de manifester sa gloire. Il n’est pas nécessaire que ceux-ci
répondent au défi lancé au Dieu du ciel (v16). Ce dernier se chargera bien, en effet, de fermer la
bouche de ses ennemis et de montrer son bras étendu pour la délivrance de ses bien-aimés. La
réponse des trois jeunes Hébreux contient deux déclarations précieuses:
– 1 « Notre Dieu “peut ”nous délivrer de la fournaise de feu ardent », c’est-à-dire qu’il peut
détourner de nous l’épreuve qui se prépare.
– 2 Toutefois, si même Il permet celle-ci, « il nous délivrera de ta main ».
Comment ces fidèles pouvaient-ils déclarer avec tant d’assurance que, si même ils étaient jetés dans
la fournaise, leur délivrance était certaine ? Sur quoi se fondait leur foi devant la mort qui les
menaçait?
Ils croyaient en Dieu capable de ressusciter; comme Abraham qui fut pleinement persuadé que Dieu
pouvait lui rendre son fils unique en le ressuscitant d’ente les morts. Ils croyaient que, pour eux
également, Dieu pouvait déployer cette puissance qui les ramènerait sur la terre des vivants, s’il
permettait que la mort les atteignît. Ainsi, lors même que Dieu parût ne pas intervenir en leur
faveur, ils ne pouvaient douter de son amour, de sa puissance et de ses promesses, et ils refusent
catégoriquement de sortir du chemin de l’obéissance à la Parole pour échapper à la souffrance et à
la mort (v18).
C’est ainsi que, « par la foi, ils éteignirent la force du feu » Héb.11:34
Avant le déploiement manifeste de la puissance de Dieu pour la délivrance de ses serviteurs, Il leur
fait expérimenter sa sympathie et sa tendresse dans l’épreuve. Après les avoir délivrés de leurs liens,
le Seigneur vient marcher avec eux dans la fournaise. C’est aussi l’expérience bénie de la foi au jour
actuel. Puissions-nous, bien-aimés, connaître les tendres sympathies de son coeur durant le voyage à
travers l’aride désert, en attendant le déploiement de sa puissance qui mettra un terme à toutes nos
souffrances, à toutes nos larmes et nous réunira autour de Lui dans la gloire.

Marco Brun

 

Bibliographie:
« Quelques notes personnelles sur l’étude du livre de Daniel »: G.Despins 2020
« Sondez les Ecritures 3éme année » : J.Muller
« Notes prophète Daniel »: Ph.Tapernoux 1921