Thème

Non précisé

Auteurs

Philip Nunn

Lieu

Eindhoven

Date

01/05/2009

La conversion de l’apôtre Paul

Que s’est-il passé et pourquoi différents récits ?

Les événements qui se sont déroulés le jour où Paul a rencontré le Seigneur sur son chemin pour Damas sont décrits trois fois dans le livre des Actes : tout d’abord un bref récit historique par Luc (Actes 9), puis l’apôtre Paul raconte lui-même deux fois son expérience, tout d’abord à un groupe de juifs en colère (Actes 22) et ensuite à Festus et Agrippa (Actes 26). Il fait aussi de brèves allusions à sa conversion dans quelques-unes de ses épîtres.

La conversion de Paul

On peut reconstituer les événements qui ont entouré la conversion de l’apôtre Paul en en comparant les différents récits (voir tableau 1). Paul était en chemin pour Damas, pour persécuter les chrétiens. Vers midi, il a été environné par une lumière très vive, et est tombé par terre. Il a vu le Seigneur Jésus, ressuscité et glorifié. Le Seigneur lui a parlé et Paul lui a répondu. Cette brève et extraordinaire rencontre a marqué la conversion de Paul. Auparavant, il persécutait les chrétiens la conscience tranquille, en pensant que cela plaisait à Dieu (Actes 23 : 1). Le Seigneur attache de l’importance au fait que nous ayons la conscience tranquille, mais une conscience pure et tous nos efforts ne sont pas suffisants.

Il est intéressant de noter que ni le Seigneur ni Ananias n’ont demandé à Paul de « répéter après moi une prière de foi », ni de lever la main ni de signer une carte. Et pourtant, les gens peuvent être nés de nouveau par le moyen d’une « prière de foi ». Chaque histoire de conversion est différente, mais tous les récits de conversion ont en commun une rencontre avec le Seigneur Jésus. Nous nous rendons compte de notre péché, nous commençons à comprendre pourquoi Jésus a dû mourir sur cette croix, nous nous sentons attirés vers lui, nous regrettons et nous nous repentons, nous demandons son pardon, nous l’invitons dans notre cœur, nous nous livrons à lui et à sa seigneurie. Avez-vous rencontré le Seigneur Jésus ? Après sa conversion, Paul a dû attendre de nouvelles instructions. Le Seigneur a également des plans pour notre vie et il nous prépare de bonnes œuvres pour que nous les pratiquions (Éphésiens 2 : 8-10). Les trois jours de ténèbres qui ont suivi ont donné à Paul le temps de réfléchir, jeûner et prier, le temps de rechercher Dieu et d’envisager les implications pratiques de sa conversion.

Le changement de nom de Saul à Paul n’est pas lié à cette conversion. Saul est son nom hébreu de naissance, et Paul son nom romain (Paullus en latin). Luc, le rédacteur des Actes, commence à utiliser le nom de Paul à partir du chapitre 13 : 9, ce nom semblant plus approprié car les événements qu’il relate se déroulent dans un contexte de non Juifs.

Y a-t-il une contradiction ?

Paul ne voyageait pas tout seul, mais avec une équipe pour l’aider à localiser et capturer les hommes et femmes chrétiens à Damas, afin de les ramener prisonniers à Jérusalem. Ces compagnons, qu’ont-ils exactement vu et entendu ? De prime abord, le récit de la conversion semble contradictoire. En Actes 9 : 7, il nous est dit qu’ils ont entendu une voix mais n’ont vu personne. En Actes 22 : 9, nous lisons que ses compagnons ont vu la lumière mais n’ont pas entendu la voix de celui qui parlait à Paul. Pourquoi les mots adressés par Jésus à Paul sont-ils différents dans les trois récits de sa conversion ?

Ce qu’ont vu les compagnons de Paul

Si l’on compare les trois récits des Actes, il est évident que les compagnons de Paul se sont rendu compte que quelque chose d’extraordinaire se passait. Paul et ses compagnons ont vu une lumière brillante et sont tombés par terre. Or Paul a vu le Seigneur Jésus, mais ses compagnons ne l’ont pas vu.

1e explication : quelques-uns pensent que Paul a regardé la lumière brillante et y a vu le Seigneur Jésus. Ses compagnons ont vu la lumière, mais s’en sont caché, sans y regarder. Cela pourrait expliquer pourquoi Paul, après cette expérience, est devenu aveugle, mais pas ses compagnons.

2e explication : une rencontre avec le Seigneur ressuscité nécessite une intervention divine. Ce n’est qu’après la prière d’Élisée que son serviteur a « vu » quelque chose du monde spirituel (2 Rois 6 : 17). Ce n’est qu’après que leurs yeux se soient « ouverts » que les deux disciples ont reconnu leur Seigneur ressuscité (Luc 24 : 31). De même, Paul et ses compagnons ont vu la lumière, mais le Seigneur a choisi de ne se révéler qu’à Paul et pas à ses compagnons. La cécité qui en a résulté a été le moyen choisi par le Seigneur pour transformer le Paul sûr de lui en quelqu’un de temporairement faible et dépendant des autres.

Ce que ses compagnons ont entendu

Ont-ils entendu une voix ? Si oui, laquelle ? Si non, qu’ont-ils entendu ?

1e explication : dans toutes les conversations, il y a au minimum deux voix. En Actes 9 : 22, il nous est dit que les compagnons de Paul ont entendu « la voix », mais il n’est pas dit laquelle. Certains suggèrent que lorsque Paul a parlé avec le Seigneur, il a été le seul à entendre la voix du Seigneur, et ses compagnons stupéfaits n’ont entendu que la voix de Paul. Ses compagnons ont entendu la voix (celle de Paul), mais n’ont vu personne. Actes 22 : 9 précise que les compagnons de Paul n’ont pas entendu la voix de celui qui parlait à Paul. Ils ont entendu la voix de Paul, pas celle du Seigneur.

2e explication : il existe une interprétation plus naturelle si l’on  prend en compte que le mot grec traduit par « voix » est également utilisé pour dire « son » ou « bruit ». Par exemple, Paul dit que les différents instruments de musique ont chacun leur « voix », c’est-à-dire un « son » distinct (1 Corinthiens 14 : 7-8). Le vent a une « voix », c’est-à-dire qu’il produit un « son » (Jean 3 : 8). Une meule a sa « voix », ou plutôt produit un « bruit » (Apocalypse 18 : 22). Si l’on garde ces traductions alternatives à l’esprit, les deux textes se complètent. Lorsque le Seigneur parle à voix haute à Paul, les compagnons de Paul entendent « le son » de la voix du Seigneur (Actes 9 : 7) mais n’entendent pas « la voix » du Seigneur (Actes 22 : 9). C’est une situation imprévue et troublante semblable à la scène où le Père parle du ciel en Jean 12 : 29 : « La foule qui était là, et qui avait entendu, disait que c’était un tonnerre. D’autres disaient: Un ange lui a parlé. »1 Prenant en compte les différentes significations de ce mot, quelques versions traduisent Actes 22 : 9 comme suit : « ceux qui étaient avec moi, virent bien la lumière, (…) mais ils ne comprirent point la voix de celui qui me parlait. »2 3 (Épée).

Ces détails offrent des aperçus intéressants. Dieu voit, et répond à ceux qui cherchent à lui plaire d’un cœur sincère. Le Seigneur Jésus regarde, écoute les hommes, et leur consacre son temps. Il s’intéresse à vous et moi en tant que personne unique, et veut travailler avec nous. Même si un message est envoyé à une foule, le Seigneur peut l’utiliser pour parler directement à mon cœur. Et la situation des compagnons de Paul m’est un avertissement : je peux être proche de l’endroit où Dieu travaille, je peux voir et ressentir que quelque chose d’étrange se produit à côté de moi, et pourtant ne pas être conscient de la présence du Seigneur, ni même être conscient que le Seigneur agit !

Ce que Paul a entendu du Seigneur

La conversation entre Paul et le Seigneur est relatée d’une manière un peu différente dans chacun des trois récits de sa conversion (voir tableau 2). Rappelons-nous que le Seigneur a parlé à Paul en hébreu. Le livre des Actes a été écrit en grec. Il y a différentes façons de traduire la même idée, ce qui expliquerait certaines des différences de rédaction entre les récits. Mais les différences principales deviennent évidentes si l’on considère le but de chacun des récits, elles en soulignent le point important. Les détails narrés et ceux passés sous silence dépendent du but visé ou des besoins de l’auditoire. Par exemple, lorsque Paul utilise l’histoire de sa conversion pour expliquer sa transformation et sa mission à une foule de juifs en colère (Actes 22), il utilise des expressions juives comme « le Dieu de nos Pères », et il souligne les références juives d’Ananias, personnage important dans la conversion de l’apôtre.

Lorsqu’il raconte l’histoire de sa conversion au Gouverneur Félix et au roi Agrippa, son but était plus évangélique, et son temps de parole était limité (Actes 26). C’est pourquoi l’apôtre se concentre sur la grande mission qui lui avait été confiée par le Seigneur Jésus (il ne fait pas ici la distinction entre ce qui lui a été dit directement et ce qui lui a été transmis par Ananias). Paul souligne que l’espérance qu’il proclame n’est pas une invention nouvelle. Il omet simplement tout ce qu’il considère comme étant d’une importance secondaire pour atteindre son but. C’est pour cela qu’il ne fait aucune mention de sa cécité ni du miracle d’avoir recouvré la vue. En fait, la participation d’Ananias est tout simplement occultée. Il n’est pas nécessaire que notre témoignage personnel retrace très précisément tout ce qui s’est passé mais il peut être un moyen très puissant pour illustrer la façon dont le Seigneur travaille en nous les hommes. Avez-vous déjà raconté votre conversion à quelqu’un ? Avez-vous déjà partagé avec un autre croyant ce que vous voyez le Seigneur accomplir dans votre vie ? Même nos faiblesses et nos manquements peuvent être utilisés par Dieu pour encourager d’autres personnes … si nous en parlons !

Quand l’apôtre Paul a-t-il reçu le Saint Esprit ?

Le Seigneur Jésus a expliqué la situation à Ananias, et l’a envoyé rendre visite à Paul, afin que par son moyen Paul recouvre la vue, soit rempli du Saint Esprit et reçoive les grandes lignes de l’appel de Dieu pour sa vie. Bien qu’effrayé, Ananias reconnaît la réalité de la rencontre personnelle de Paul avec le Seigneur Jésus, c’est-à-dire de sa conversion, et s’adresse chaleureusement à lui en l’appelant « Paul, frère ». Paul avait-il déjà reçu le Saint Esprit ? Probablement. Dans l’époque transitoire entre le judaïsme et le christianisme, nous voyons que quelques personnes semblent avoir reçu le Saint Esprit après leur conversion (Actes 19 : 2), mais l’apôtre Paul explique que la norme chrétienne est que les croyants reçoivent le Saint Esprit au moment de leur conversion (Éphésiens 1 : 13). En fait, il affirme tout à fait catégoriquement : « si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il n’est pas de lui » (Romains 8 : 9). Un chrétien sans le Saint Esprit, ça n’existe pas. Si vous avez mis votre confiance en Jésus, si vous êtes né de nouveau, vous avez l’Esprit Saint. C’est un fait, pas une expérience ni un sentiment. Mais étant donné la tâche que le Seigneur était sur le point de confier à Paul par l’intermédiaire d’Ananias, il était important que l’apôtre soit « rempli de l’Esprit Saint ». C’est quelque chose dont tout croyant a besoin pour prier, adorer ou pour remplir sa mission (Éphésiens 5 : 18). J’en ai besoin. Vous en avez besoin. Voulez-vous que l’Esprit de Dieu vous guide ? Cherchez-vous à être rempli de l’Esprit Saint ? Cette expérience pratique est à la portée de tout croyant.

Pourquoi l’apôtre Paul a-t-il été baptisé ?

Après avoir transmis à Paul sa mission d’apôtre, Ananias a ajouté : « Et maintenant, pourquoi tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lave-toi de tes péchés, en invoquant son nom. » (Actes 22 : 16). Ananias veut-il dire que Paul avait besoin d’être baptisé afin que ses péchés soient pardonnés ? Une autre déclaration, faite par Pierre lors de la Pentecôte, donne également cette impression : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de ses péchés; et vous recevrez le don du Saint Esprit. » (Actes 2 : 38). L’auditoire particulier lors de la Pentecôte avait peut-être besoin d’un message spécial. Mais ensuite, l’apôtre Pierre dit très clairement que le pardon des péchés provient de la foi (et non du baptême) : « Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés » (Actes 3 : 19). Il s’agit du pardon sans le baptême. Plus tard, Pierre explique la même chose à un groupe de Gentils : « Tous les prophètes rendent de lui le témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés. » (Actes 10 : 43).

Dans quelques traductions, nous avons l’impression qu’en Actes 22 : 6, Ananias donne, l’une après l’autre, à Paul quatre instructions de même importance. Mais la construction grammaticale indique qu’elles vont par paire : « lève-toi, sois baptisé » et « lave-toi de tes péchés, en invoquant son nom. ». Cette dernière clause est ancrée dans les Écritures. Paul enseignera la même chose plus tard : « quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » (Romains 10 : 13). L’acte symbolique du baptême d’eau suit la réalité intérieure de la conversion. Après que ses yeux aient été ouverts, Paul s’est levé et a été baptisé, probablement par Ananias (Actes 9 : 18). Êtes-vous chrétien, mais pas encore baptisé ? Cette situation est anormale d’un point de vue biblique. Tout comme Paul, il vous faut vous lever et être baptisé !

Conclusion

Si nous étudions de près les passages qui parlent de la conversion de l’apôtre Paul, nous nous rendons compte qu’elles sont en harmonie. Notre Seigneur s’adresse de manière répétée et variée à nos cœurs. Parfois, comme dans l’histoire de la conversion de Paul, il choisit de s’introduire de manière surnaturelle, voire douloureuse, dans notre vie de robot, mouvementée et pleine de bonnes intentions. Nous avons parfois besoin d’être arrêtés « sur le chemin ». Vous rendez-vous compte que le Seigneur essaie de vous parler au travers d’un événement récent ? Le Seigneur Jésus ne désire pas seulement nous sauver, mais aussi nous transformer et nous utiliser dans un petit coin de son macro-plan. Voulons-nous réellement l’écouter ?

Tableau 1 :

Les références à la conversion de l’apôtre Paul

Référence bibliqueCe qui est arrivé à PaulCe qui est arrivé aux compagnons de PaulAutres observations
Actes 9

Récit historique de Luc

v.3 : il a vu une lumière

v.4 : il est tombé

v.4 : il a entendu une voix et l’a comprise

v.5 : il a parlé au Seigneur

v.27: il a vu le Seigneur et lui a parlé

v.7 : ils ont entendu une voix

v.7 : ils n’ont vu personne

v.3 : ils étaient sur la route de Damas
Actes 22

Le récit de Paul, adressé à un groupe de juifs

v.6 : il a vu une lumière brillante

v.7 : il est tombé

v.7 : il a entendu une voix lui parler

v.9 : ils ont vu une lumière

v.9 : ils n’ont pas entendu la voix

v.6 : c’était midi

v.6 : ils étaient sur la route de Damas

v.11 : la lumière a aveuglé Saul

Actes 26

Le récit de Paul, au gouverneur romain Festus et au roi juif Agrippa

v.13 : il a vu une lumière brillante

v.14 : il est tombé

v. 14 : il a entendu une voix lui parler

v.13: ils ont aussi vu une grande lumière (?)

v.14 : ils sont tombés

v.13 : c’était midi

v.13 : la lumière était plus vive que celle du soleil

v. 14 : la voix a parlé en hébreu

1 Corinthiens 9

Paul fait l’apologie de son apostolat

v.1 : « N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur?»  
1 Corinthiens 15

Paul parle de la résurrection de Christ

v.8 : « il m’est aussi apparu à moi »  
Galates 1

Paul fait l’apologie de son appel

v.15 : il a été appelé par Dieu

v.16 : il a été envoyé par Christ pour prêcher aux Gentils

  
1 Timothée 1

Paul explique la miséricorde et la grâce de Dieu

v.12 : c’est le Seigneur Jésus qui l’a établi dans son service  

Tableau 2 :

Les paroles du Seigneur à Paul au moment de sa conversion

Actes 9Actes 22Actes 26
Grandes lignes de l’histoire de sa conversionRécit détaillé de sa conversionRécit abrégé de sa conversion
Narration historique de LucCompte rendu de Paul, s’adressant à un groupe de juifsCompte-rendu de Paul, s’adressant à Festus et Agrippa
v.4 : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? »v.7 : « Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? »v.14 : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes–tu ? Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. »
v.5 : « Qui es-tu, Seigneur ? »v.8 : « Qui es-tu, Seigneur ? »v.15 : « Qui es-tu, Seigneur ? »
v.5 : « Je suis Jésus que tu persécutes. »v.8 : « Je suis Jésus le Nazaréen que tu persécutes. »v.15 : « Je suis Jésus que tu persécutes. »
v.6 : « Mais lève-toi, entre dans la ville; et on te dira ce que tu dois faire. »v.10 : « Que dois-je faire, Seigneur ? »v.16-18 : « Mais lève–toi, et tiens–toi sur tes pieds; car je te suis apparu pour t’établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t’apparaîtrai. Je t’ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés. »

[à noter qu’il n’y a ici aucune mention de la cécité de Saul, de la visite d’Ananias, de la guérison et du baptême de Saul.]
 v.10 : « Lève-toi, va à Damas; là on te parlera de tout ce qu’il t’est ordonné de faire. »
 v.13 : Ananias vient se présenter à Saul
v.17 : Ananias impose les mains à Saulv.13 : « Saul, frère, retrouve la vue. »
v.17 : « Saul, frère, le Seigneur, Jésus qui t’est apparu dans le chemin par où tu allais, m’a envoyé pour que tu retrouves la vue et que tu sois rempli de l’Esprit Saint. »v.13 : à l’instant même, Saul recouvre la vue et voit Ananias
v.18 : « Aussitôt il tomba de ses yeux comme des écailles, et il retrouva la vue »v.14-16 : « Le Dieu de nos pères t’a choisi à l’avance pour connaître sa volonté, pour voir le Juste et entendre une voix de sa bouche; car tu lui seras témoin, auprès de tous les hommes, de tout ce que tu as vu et entendu. Et maintenant, pourquoi tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lave-toi de tes péchés, en invoquant son nom. »
v.18: il se leva et fut baptisé 

Notes :

  1.  Sauf mention contraire, les passages bibliques sont tirés de la version JNDarby Bonne Semence
  2.  NDT : Philip Nunn cite ici en anglais la New International Version. Après recherches, j’ai pu constater que cette traduction est beaucoup plus répandue dans les versions anglaises qu’en français, où je ne l’ai trouvée que dans la Semeur et la Bible de l’Épée.
  3. NDT : à comparer avec ce qu’écrit à ce sujet Roger Liebi dans son livre (à paraître en français) Le Messie dans le Temple :
  4. (…) En Actes 22:9, le mot phonê (voix) est à l’accusatif, en Actes 9:7, il est au génitif. En Actes 22:9, la négation du « fait d’entendre + l’accusatif » signifie : les compagnons ne pouvaient pas comprendre le sens de la voix (cf. en Actes 9:4, la construction « entendent + l’accusatif » : Paul pouvait la comprendre !). En Actes 9:7, l’affirmation « entendent + le génitif » signifie que les compagnons avaient seulement perçu le son de la voix mais sans en comprendre le message. (…)