Thème

Non précisé

Auteurs

N. Omrani

Lieu

Camp Pyrénées 2001

Date

Non précisée

Comment avoir la vie éternelle ?

La vie est belle, vive la vie, c’est la vie, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, vivre sa vie, chienne de vie, que la vie est amère… autant d’expression qui traduisent des conceptions ou des états d’âmes différents à propos de la vie. Mais qu’est-ce que la vie, en réalité : la Bible distingue la vie présente, comparable à une « vapeur paraissant pour un peu de temps puis disparaissant » ( Jacques 4 : 14) et la vie éternelle, qui ne prend jamais fin et revêt une dimension spirituelle : être en relation avec Dieu : « C’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » disait Jésus à son Père (Jean 17 : 3)

Même si la vie présente mérite d’être réussie, c’est cette vie là qu’il faut rechercher en priorité. Paul disait que  » si c’est pour cette vie (présente) seulement que nous avons espérance, nous sommes plus misérables que tous les hommes  » (1 Corinthiens 15 : 19). Il voulait dire par là que la vie chrétienne ne prend tout son sens que dans la perspective de l’éternité.

A la recherche de l’immortalité

D’autres religions ont leur idée sur le salut et la vie après la mort : l’Islam  promet un Paradis d’aspect très terrestre à ceux qui garderont les enseignements de Mahomet dont 5 principaux (les piliers de l’Islam) :

  •  Adorer le Dieu unique

  •  Faire les cinq prières quotidiennes, tourné vers La Mecque

  •  Respecter le Ramadan (40 jours de jeûne)

  •  Faire un pèlerinage à La Mecque

  •  Donner l’aumône

Le musulman s’efforce de ne pas faire trop d’entorses à ces commandements ni à tous les autres, et s’en remet à la miséricorde de Dieu pour fermer les yeux sur ses écarts. Mais à aucun moment il ne peut être sûr d’être sauvé. Rien ne peut effacer ses péchés. Cruelle carence pour cette religion soi-disant inspirée de la Bible : on ne se présente pas devant le Dieu unique avec un panier de bonnes œuvres et un sac de péchés.

Le bouddhisme, lui, considère que le désir est l’ennemi absolu car il est la cause de toute souffrance. Il faut donc faire taire ses désirs le plus possible dans sa vie. Cela permettra de mettre fin aux réincarnations successives et d’atteindre enfin le Nirvana ( » extinction « ), c’est à dire l’état de bonheur absolu qui consiste… à ne plus avoir aucun désir ! Ca fait rêver… Le bouddhisme est une religion de la non-vie.

Promesse de vie éternelle

« Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3 : 36) dit la Bible. Pour vivre avec Dieu dans le bonheur il se présenter devant lui sans péché. Pour cela il faut croire au sacrifice de son Fils qui a pris sur lui le péché du monde.

La vie éternelle a 2 aspects :

  •  c’est vivre en relation avec Dieu, dès maintenant

  •  c’est ressusciter et ne pas être jugé, et donc éviter la seconde mort.

On y entre par la nouvelle naissance, une naissance spirituelle, marquée par la venu du Saint-Esprit dans notre être intérieur. Celui-ci :

  •  nous donne la certitude du salut.

  •  nous aide à vivre d’une manière qui honore Dieu.

Obstacles

Nombreux sont ceux autour de nous qui refusent de croire en Jésus. Voici quelques motifs, et ce que tu pourrais leur répondre ou leur montrer :

  •  peur de passer pour un arriéré : montrer que cela ne t’empêche pas d’être moderne

  •  peur de ne plus pouvoir profiter de la vie : la Bible interdit seulement ce qui finit par rendre malheureux (parfois indirectement et à long terme).

  •  croire, c’est trop simple : ce n’est pas si simple puisque tu ne crois pas.

  •  rien ne prouve que Dieu existe : rien ne prouve qu’il n’existe pas.

  •  pas envie de reconnaître qu’il y a un créateur au dessus de moi : ça apprend l’humilité.

  •  pas envie d’admettre que je suis un pécheur : est-ce que tu n’as jamais menti ?

  •  les chrétiens sont parfois méchants : ce ne sont pas forcément des chrétiens; il faut regarder ce que dit la Bible.

  •  difficile d’être différent des autres : c’est une marque de courage.

  •  pas le temps de penser à ces choses philosophiques : c’est une éternité qui se joue.